Orangerie 4

150 X 180 cm

Tempera    





L’Orangerie

Comment adviennent les choses…


Eté 2011. D’ordinaire, je peins en atelier. Cette fois-ci, je sors. Besoin de changer d’air, d’atmosphère. Je cherche le déclic.


A l’Orangerie, grand parc de Strasbourg, une scène curieuse: mères et enfants, corbeaux et pigeons, femmes en barques et rameurs à la Renoir, arbres et ombres, ponts et reflets, cigognes nombreuses et scintillements de l’eau…Tout est mouvant, chaud, intense ! Une étrange connivence lie ces acteurs.


Plusieurs jours de suite, je retourne sur les lieux, même heure, même endroit, j’observe, je note, j’essaie de comprendre.


Petit à petit, je saisis: j’asiste à un véritable rituel !


Quelques grand-mères attirent là, tous les jours, une trentaine de cigognes avec quelques croûtons de pain. A chaque rencontre, avec frénésie, elles comptent les grands oiseaux participant, ailes déployées, à un superbe ballet. Les autres figurants ? Des seconds rôles qui s’y joignent chaque jour, dans une mise en scène hasardeuse.


Je suis bientôt repéré. Les regards deviennent hostiles. Il est temps de reprendre discrètement le chemin de l’atelier. Je commence une série de peintures à l’huile et à la tempera, accompagné de la gracieuse « Gänseliesel ».


Texte extrait du catalogue «Murmure de papiers».




Les flocons

150 X 180 cm

Tempera





Orangerie 1

150 X 180 cm

Tempera





Orangerie 3

150 X 180 cm

Tempera